La Samaritaine rouvre ses portes après dix ans de fermeture. Ce projet illumine Paris par ses ambitions urbaines et architecturales. Les travaux consistaient à la rénovation de ce patrimoine architectural exceptionnel, afin de pérenniser le site et lui attribuer de nouveaux usages. Ainsi, les finalités des rénovations consistent à rendre au site son éclat à La Samaritaine. Par ces travaux, le site redonne vie à la rue de Rivoli qui avait perdu son attractivité.
Surnommée par son propriétaire « le plus petit des grands magasins », La Samaritaine devient aujourd’hui le symbole du luxe et du chic. Il a subi une restauration spectaculaire qui redore ses laves émaillées, son escalier monumental et différents éléments du site. La Samaritaine a subi une « rénovation haute couture », comme le définit son nouveau propriétaire, le groupe LVMH. Si le nombre de magasins a diminué, les autres pièces ont été transformées en bureaux, en logements et en restaurations.
Les réaménagements reprennent ces caractéristiques d’origine, notamment par le fait d’être inondé entièrement par la lumière du jour. Malgré cela, les artisans devaient créer une gigantesque verrière jardin permettant de capter au maximum la lumière naturelle. Réalisée en verre électrochrome, celle-ci agrémente le site non seulement par son architecture assez unique, mais surtout par sa capacité à changer de teinte selon la luminosité.
Les artisans devaient également faire face à un autre obstacle qui a même entraîné la fermeture du site en 2005 : les planchers de verre. Pour résoudre le problème, les artisans ont dû créer des pavés de verre au dernier étage. C’est une mesure de sécurité que les architectes devaient prendre pour l’avenir du site.
Le chantier a mobilisé près de 300 entreprises et plus de 3 000 personnes se sont relayés sur le chantier pour réussir une telle prouesse architecturale. Son ossature exclusivement en métal a été entièrement rénovée : poutres, poteaux, etc. L’équipe a ainsi manipulé plus de 2 300 tonnes de charpentes avec plus de 40 000 m² de plancher mixte. Le montage s’est déroulé dans des conditions spécifiques en suivant des méthodologies bien détaillées. Les artisans font face à un chantier hors norme. La fresque de paons a aussi fait sa réapparition. Recouverte par une peinture blanche lors d’une première rénovation, elle redonne à La Samaritaine son éclat. Ce chef d’œuvre de 342 m² symbolise la transition entre l’Art nouveau et l’Art Déco.
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