Le projet « Honeycomb Towers » vise à doubler la hauteur des HBM grâce à une architecture parasite. Cette dernière imbrique des maisons individuelles les unes dans les autres pour augmenter l’offre de logements à Paris. Zoom sur les Honeycomb Towers de Paris Smart City.
Telle une niche hexagonale en nid d’abeille, cette greffe urbaine offrira aux nouveaux résidents des légumes et des vergers suspendus. En effet, elle ramènera à la ville les avantages des pavillons de campagne individuels. Le nid d’abeille est soutenu par une armature métallique qui abaisse la charge verticalement.
En effet, à partir du 1er janvier 2015, Paris interdira totalement le brûlage du bois. On réutilisera alors ces canalisations déjà excavées. La structure en nid d’abeille augmente la résistance de la tour tout en assurant une légèreté maximale. Le projet Honeycomb Towers de Paris Smart City vise à standardiser et assembler en usine les modules unifamiliaux. Le projet intégrera le concept de double paroi et de double-plancher directement pour une flexibilité spatiale maximale. D’ailleurs, le projet propose une innervation efficace des liquides et une isolation thermique et phonique optimale. Cette immense mécanique à la silhouette organique se transformera en un véritable jardin de couture dans les airs, invitant la faune et la flore de Paris à s’y nicher.
Par ailleurs, le toit sera recouvert de panneaux thermiques et solaires, et un réseau géothermique alimentera chaque maison. Le long du boulevard de Sérurier et du boulevard Mortier, des Phylolights (mélange de lampadaires et d’éoliennes axiales) assureront un éclairage public totalement autonome dans Paris Smart City.